La meilleure chose à faire après avoir mangé un bon repas, c’est d’en parler.
Texte : Cutter Claire
Cette année, la participation du restaurant Rosélys situé dans l’hôtel Fairmount Le Reine Elizabeth à la 20e édition du Festival est pour le moins lumineuse, pendant l’hiver le plus misérable de tous les temps.
La brigade de chefs du Rosélys et l’invité Ronan Kervarecc, chef 2 étoiles Michelin de la Table de Plaisance à Saint-Émilion, ont créé un brillant menu de huit plats pour l’occasion. Le lieu est grandiose, rappelant l’âge d’or, avec une vue impressionnante sur la cathédrale Marie-Reine-du-Monde depuis une fenêtre et sur l’édifice historique de la Sun Life depuis l’autre. Un endroit platine qui définit parfaitement Montréal pour un dîner mémorable du 20e anniversaire.
De l’entrée d’oursin dans sa carapace au carpaccio de bison (chef Baptiste Peupion), en passant par les betteraves pressées et l’anguille karamouska fumée, les champignons de Paris dorés farcis aux truffes noires (chef Kervarecc) jusqu’au gigot d’agneau de source locale (chef Maxime Delmont), chaque plat a été méticuleusement préparé. Les Délices et Mignardises de la Terre Boréale (Pâtissier Jean-Marc Guillot) ont complété ce délice gastronomique. Et le service était impeccable (merci Véronique).
Le Chef Kervarecc qui a avoué que son amour de l’océan, où il a grandi en Bretagne, en France, a toujours été sa source d’inspiration. Il a créé un Homard Fumé Souvenir parfait avec de la dulse croustillante – une algue noire comestible – et un crémeux de tête de homard infusé aux algues (sauce épaisse et crémeuse). Parfum, texture, il ne manquait que le bruit des vagues qui s’écrasent. Difficile de garder le plaisir pour moi, je crois avoir entendu quelqu’un dire : je prendrai ce qu’elle prend.
Virginia Wolf a dit un jour : On ne peut pas bien penser, bien aimer et bien dormir si on n’a pas bien dîné. Je n’aurais pas pu dire mieux moi-même
