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L’art de l’équilibre | Pourquoi Le Funambule a captivé mon cœur à Ludmilla

L’art de l’équilibre | Pourquoi Le Funambule a captivé mon cœur à Ludmilla

L'art de l'équilibre | Pourquoi Le Funambule a captivé mon cœur à Ludmilla 1
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Les vibrations minimalistes et analogiques de la chorégraphie évoquent un sentiment de pureté et de clarté, qui rappelle les œuvres de Robert Lepage, où la simplicité devient un puissant outil de narration.

Dans le monde du ballet contemporain, Le Funambule, chorégraphié par Ginette Laurin, s’impose comme une pièce phare de l’affiche mixte: LUDMILLA. Cette œuvre de 18 minutes, créée initialement en 1998 pour Les Grands Ballets Canadiens, invite le public dans un royaume où le minimalisme règne en maître. Laurin mêle magistralement la précision de la technique des pointes au théâtre, poussant les danseurs à explorer l’équilibre entre force et fragilité. L’aspect le plus génial pour moi était la ligne de lumière qui dessinait les lignes des costumes des danseurs. Ce niveau de précision était un véritable régal pour les yeux d’un directeur créatif. Dans Le Funambule. La danse m’a aussi ramené à des œuvres telles que : « Lamentation » de Martha Graham, ainsi qu’Untitled (Stack) de Donald Judd. L’interaction des lignes dans Le Funambule est particulièrement délicieux. Alors que les danseurs naviguent dans l’espace, leurs corps forment des motifs géométriques saisissants qui font écho aux principes de l’art minimaliste. La dépouille de la chorégraphie permet à chaque mouvement de résonner profondément, transformant la scène en une toile où les émotions s’expriment à travers des lignes épurées et des transitions fluides. L’éclairage, conçu par Pierre Lavoie, rehausse cette esthétique en projetant des ombres qui accentuent les silhouettes des danseurs, brouillant encore davantage la frontière entre le corporel et l’éthéré.

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Ce jeu de styles au sein du programme reflète l’héritage durable de Ludmilla Chiriaeff, montrant comment divers récits peuvent coexister et enrichir le paysage de la danse.

En juxtaposition avec Le Funambule, les autres travaillent dans le LUDMILLA Le programme offre une riche tapisserie de thèmes et de styles. James Kudelka Désir, sur les valses enchanteresses de Sergei Prokofiev, offre un contraste luxuriant avec l’approche minimaliste de Laurin. Si la chorégraphie de Kudelka se délecte des complexités des relations humaines à travers des pas de deux passionnés, elle reste ancrée dans la profondeur émotionnelle du ballet classique.

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J’ai absolument adoré la conception des costumes en continu ! La robe ressemblait à un tissu blanc froissé trempé dans de la cendre, sous la lueur romantique du bleu sarcelle.

Par ailleurs, celui de Jean Grand-Maître’s Continuum ajoute encore une autre couche à cette célébration de l’impact de Ludmilla. Cette pièce poignante suit le parcours d’un réfugié de guerre, entremêlant récits personnels et artistiques pour mettre en valeur la résilience de l’esprit humain. La collaboration avec l’École supérieure de ballet du Québec introduit de nouveaux talents, renforçant l’idée que l’influence de Ludmilla continue d’inspirer les nouvelles générations de danseurs. Finalement, Le Funambule est mon préféré, se démarquant comme une exploration profonde du mouvement qui évoque une émotion profonde à travers le minimalisme. La vision de Ginette Laurin résume magnifiquement ce que le ballet peut accomplir lorsqu’il adopte la simplicité, rehaussée par une lumière et un son parfaitement synchronisés.

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