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Rock indépendant de Montréal | Les 3 meilleurs albums de la période de la Covid

Rock indépendant de Montréal | Les 3 meilleurs albums de la période de la Covid

Rock indépendant de Montréal | Les 3 meilleurs albums de la période de la Covid 1

Malgré la menace de la Covid-19 qui pèse sur le moral des musiciens montréalais, ces trois meilleurs albums de l’époque de la Covid nous aideront, espérons-le, à oublier que les concerts sont un rêve perdu depuis longtemps, que les galeries d’art, les magasins de disques et les théâtres sont fermés, et que la logique pandémique de François Legault ajoute à l’ennui (ce dernier point est un oxymore).

Un voile semble s’être abattu sur notre ville alors que des artistes et des musiciens, connus pour travailler jusqu’aux dernières heures, ont été priés de quitter la rue à une heure où certains artistes et musiciens commencent tout juste leur journée de création. Mais ne désespérez pas, audiophiles. Les musiciens ont toujours dû faire preuve d’inventivité, ne serait-ce que pour survivre.

Même si nous ne pouvons pas nous écraser dans des salles de concert et nous déhancher au rythme de nos groupes préférés, le rock indépendant de Montréal regorge toujours de certains des artistes les plus talentueux au monde et ils sont déterminés à continuer à faire de la musique.

Voici donc une liste restreinte de certaines des musiques les plus écoutables de 2020 et du début de 2021 (alias Covid Times) :

1- No Joy’s Motherhood 

Autrefois un projet de 4 musiciens, il s’agit désormais essentiellement d’un projet solo de Jasamine White-Gluz, basée à Montréal, Motherhood est sorti via les labels Joyful Noise et Hand Drawn Dracula. No Joy a été cité pour avoir fait un regard sauvage sur les chaussures lourdes, mais Motherhood est la naissance de quelque chose de nouveau, une évolution alambiquée de mélodies, de rythmes emmêlés, de synthés et de mélodies qui sont l’équivalent musical de 2020.

Pitchfork décrit Motherhood comme « radical et ésotérique… dream-pop avec trip-hop, nu metal et un pastiche de musique club des années 90 datée, du dance-rock britannique du début des années 90… » En gros, une tempête sonore parfaite pour un maelström de année.

2- Besnard Lakes 

En parlant de tempêtes, les Besnard Lakes ont sorti le double LP, The Besnard Lakes Are The Last of the Great Thunderstorm Warnings, et mon Dieu, ce titre est approprié. Besnard Lakes est facilement l’un des groupes les plus prolifiques de Montréal.

Leur communiqué de presse décrit le LP comme étant « un voyage vers (et depuis) ​​le bord du gouffre : l’histoire de l’odyssée des Besnard Lakes mais aussi un souvenir de celle des autres » et quoi de plus succinct que cela ? Une belle interprétation de la vie mais aussi de la mort, ce paysage sonore épique est une pure transcendance auditive et s’il est rare qu’un « groupe de rock » soit capable de transporter son auditeur dans un état de grâce, c’est justement la carte de visite des Besnard Lakes.

Ce groupe délivre le remède créatif dont nous avons tant besoin en ce moment, nous préservant d’une stagnation artistique.

 

3- Sounds From MOTHLAND Volume I 

Cette compilation n’est pas seulement la meilleure chose qui soit sortie cette année ; Sounds From MOTHLAND Volume 1 est en fait l’une des meilleures choses qui soient sorties au cours de la dernière décennie. Avec la participation de poids lourds locaux tels que Red Mass, Paul Jacobs et UUBBUURRUU, la compilation contient également Spaceface (de The Flaming Lips) et The High Dials.

Des créateurs de goûts impeccables en Amérique du Nord

Malgré la menace de la Covid-19 qui pèse sur le moral des musiciens montréalais, ces trois meilleurs albums de l’époque de la Covid nous aideront, espérons-le, à oublier que les concerts sont un rêve perdu depuis longtemps, que les galeries d’art, les magasins de disques et les théâtres sont fermés, et que la logique pandémique de François Legault ajoute à l’ennui (ce dernier point est un oxymore).

Un voile semble s’être abattu sur notre ville alors que des artistes et des musiciens, connus pour travailler jusqu’aux dernières heures, ont été priés de quitter la rue à une heure où certains artistes et musiciens commencent tout juste leur journée de création. Mais ne désespérez pas, audiophiles. Les musiciens ont toujours dû faire preuve d’inventivité, ne serait-ce que pour survivre.

Même si nous ne pouvons pas nous écraser dans des salles de concert et nous déhancher au rythme de nos groupes préférés, le rock indépendant de Montréal regorge toujours de certains des artistes les plus talentueux au monde et ils sont déterminés à continuer à faire de la musique.

Voici donc une liste restreinte de certaines des musiques les plus écoutables de 2020 et du début de 2021 (alias Covid Times) :

1- No Joy’s Motherhood 

Autrefois un projet de 4 musiciens, il s’agit désormais essentiellement d’un projet solo de Jasamine White-Gluz, basée à Montréal, Motherhood est sorti via les labels Joyful Noise et Hand Drawn Dracula. No Joy a été cité pour avoir fait un regard sauvage sur les chaussures lourdes, mais Motherhood est la naissance de quelque chose de nouveau, une évolution alambiquée de mélodies, de rythmes emmêlés, de synthés et de mélodies qui sont l’équivalent musical de 2020.

Pitchfork décrit Motherhood comme « radical et ésotérique… dream-pop avec trip-hop, nu metal et un pastiche de musique club des années 90 datée, du dance-rock britannique du début des années 90… » En gros, une tempête sonore parfaite pour un maelström de année.

2- Besnard Lakes 

En parlant de tempêtes, les Besnard Lakes ont sorti le double LP, The Besnard Lakes Are The Last of the Great Thunderstorm Warnings, et mon Dieu, ce titre est approprié. Besnard Lakes est facilement l’un des groupes les plus prolifiques de Montréal.

Leur communiqué de presse décrit le LP comme étant « un voyage vers (et depuis) ​​le bord du gouffre : l’histoire de l’odyssée des Besnard Lakes mais aussi un souvenir de celle des autres » et quoi de plus succinct que cela ? Une belle interprétation de la vie mais aussi de la mort, ce paysage sonore épique est une pure transcendance auditive et s’il est rare qu’un « groupe de rock » soit capable de transporter son auditeur dans un état de grâce, c’est justement la carte de visite des Besnard Lakes.

Ce groupe délivre le remède créatif dont nous avons tant besoin en ce moment, nous préservant d’une stagnation artistique.

 

3- Sounds From MOTHLAND Volume I 

Cette compilation n’est pas seulement la meilleure chose qui soit sortie cette année ; Sounds From MOTHLAND Volume 1 est en fait l’une des meilleures choses qui soient sorties au cours de la dernière décennie. Avec la participation de poids lourds locaux tels que Red Mass, Paul Jacobs et UUBBUURRUU, la compilation contient également Spaceface (de The Flaming Lips) et The High Dials.

Des créateurs de goûts impeccables en Amérique du Nord

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