Mon secret pour échapper au VRP pendant le week-end du Grand Prix de F1
Au milieu des années 90, les « VIP » de la vie nocturne étaient de véritables « personnes très importantes ». Si vous vouliez entrer dans les clubs les plus branchés et les soirées les plus cool, vous deviez gravir une échelle sociale assez difficile. Sortir tout le temps ne suffisait pas. Il fallait trouver les gardiens et ils devaient vous aimer.
Les listes d’invités n’étaient pas gérées par des agences de marketing. Elles étaient gérées par des mannequins hautains et des drag-queens impitoyables. Si vous n’étiez pas sur la liste des invités, il n’y avait aucune option pour acheter un « billet VIP/Line-Bypass ». L’hôte (généralement une femme ou une drag-queen) riait, soupirait ou jetait un coup d’œil à la sécurité pour vous éloigner de la file d’attente.
Aujourd’hui, si vous regardez certaines des soirées du Grand Prix, vous pouvez vous acheter, à vous et à votre équipe, un « super salon VIP » avec service de bouteilles pour le prix que les promoteurs pensent pouvoir se permettre. Vous pouvez être le fils maladroit et moite d’un baron du pétrole dégueulasse et tous vos copains socialement incompétents peuvent venir ! Vous pouvez être la fille criarde et fausse comme un gâteau d’un magnat de l’immobilier et vous permettre d’entrer dans le monde.
Vous pouvez même louer de magnifiques « escortes » pour ajouter à l’illusion plutôt coûteuse que vous êtes en fait un vrai VIP. Mais vous ne l’êtes pas… vous êtes un « VRP ». Rien de plus qu’une « personne très riche ». Juste la victime ironique d’un nouveau type de « capitalisme de club » où l’argent liquide l’emporte sur l’influence.
Échapper au VRP
Cette année, je laisserai mes monstres de fête découvrir par eux-mêmes que tous ces événements surpeuplés ne valent pas la peine qu’ils y participent. Je me suis trouvé un cocktail gratuit mais sur invitation uniquement, niché sur la terrasse d’un hôtel au centre-ville de Montréal.
SI j’y vais, j’irai avec un bon ami que je n’ai pas vu depuis des mois pour boire du champagne, tout en étant heureux que nous ayons tous les deux échappé au VRP. Je parie que vous êtes curieux, mais j’ai promis à l’organisateur que je ne révélerai peut-être le lieu qu’après la fête pour ne pas risquer que le nouveau riche essaie de s’y introduire. ;)
Dans le monde dynamique du showbiz, Alistar excelle, toujours à la recherche des élites de la société et de leurs dernières aventures. Avec un sens aigu du détail, ce journaliste adepte transforme leurs aventures en récits concis et engageants, offrant aux lecteurs un délicieux aperçu d'un monde glamour.