Immobilier | La nouvelle normalité : un marché immobilier vigoureux attendu en 2021
La nouvelle normalité : la vigueur du marché immobilier devrait perdurer en 2021
Des circonstances comme une pandémie qui ne survient qu’une fois tous les cent ans et des pénuries de stocks historiques auraient pu vous faire croire que le marché immobilier allait perdre de la vigueur, mais de nombreuses preuves du contraire existent. Comme l’a souligné Shaun Cathcart, économiste principal de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), « des records sont continuellement battus » sur le marché immobilier résidentiel.
En effet, plutôt qu’un ralentissement, nous continuons de connaître un marché immobilier étonnamment robuste dans tout le pays. Et les experts estiment que ces conditions devraient perdurer jusqu’à la nouvelle année. L’économiste Rishi Sondhi du Groupe Banque TD prédit que les prix élevés des maisons persisteront pour le reste de 2020.
Les conditions du marché, comme la diminution du nombre d’annonces disponibles, l’évolution des critères pour les maisons recherchées et les taux hypothécaires historiquement bas, modifient la façon dont les gens achètent et vendent des maisons, très probablement de manière durable. Mais cette activité soutenue, même dans l’incertitude de 2020, prouve que les Canadiens considèrent toujours l’immobilier comme un investissement sûr.
La seule question maintenant est de savoir comment tirer parti de la « nouvelle normalité » du marché de l’immobilier. Dans cet article, nous vous expliquerons tout ce que vous devez savoir pour atteindre vos objectifs.
1- MOINS D’ANNONCES ÉQUIVAUT À UN MARCHÉ DE VENDEURS
L’inventaire, c’est-à-dire le nombre de maisons à vendre, est à un niveau historiquement bas dans tout le pays.
Selon les statistiques de RBC Economics, la majorité du Canada connaît des conditions de demande et d’offre plus serrées que jamais depuis près de deux décennies. À la fin du mois de septembre, il ne restait que 2,6 mois de stock à l’échelle nationale. Cela restreint l’offre, ce qui fait augmenter les prix si la demande reste inchangée.
Il y a eu un peu de répit en termes de stock. La construction de maisons neuves a atteint en août des niveaux que le pays n’avait pas vus depuis 2007, mais elle a ensuite quelque peu diminué en septembre, les mises en chantier ayant diminué dans huit des dix provinces. Doug Porter, économiste en chef à la Banque de Montréal, prédit également des « vents contraires dans le secteur de la construction » qui freineront encore davantage l’afflux de nouveaux stocks sur le marché.
La diminution du nombre d’annonces crée un marché immobilier avantageux pour les vendeurs pour plusieurs raisons. D’une part, les acheteurs doivent agir rapidement pour s’emparer des maisons disponibles. Le nombre médian de jours que les annonces passent actuellement sur le marché est de 26 jours.
Un autre avantage est que les vendeurs bénéficient de rendements nets plus élevés sur leurs annonces. Cela est dû à la forte concurrence pour les maisons, qui donne souvent lieu à des guerres d’enchères entre les acheteurs. Le prix moyen d’une maison vendue sur le service MLS de l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a atteint un record de 604 000 $ (17,5 % de plus que l’année dernière). Une croissance continue des prix des maisons est prévue pour le reste du quatrième trimestre, et le prix médian national des maisons devrait augmenter de 7 % par rapport à l’année dernière.
Ce marché des vendeurs n’est pas simplement le résultat de la pandémie. En fait, Cathcart a cité le déclin constant des stocks de maisons au cours des cinq dernières années – et non la COVID-19 – comme étant la cause de la hausse des prix.
« Nous nous dirigions vers des records et des conditions de type record, c’était quelque chose que nous avions déjà prévu pour 2020 ». Cela signifie que même si la construction devait reprendre, les acheteurs ne peuvent pas simplement attendre que les choses reviennent à la normale avant de réintégrer le marché. Au contraire, tout indique que c’est la nouvelle norme.
Ce que cela signifie pour les propriétaires :
Ces prix plus élevés des maisons montrent que les acheteurs sont prêts à dépenser plus pour une maison en ce moment que l’année dernière. Donc, s’il y a un moment pour mettre en vente au prix fort et s’attendre à recevoir le prix demandé rapidement, c’est maintenant. Demandez-nous une consultation gratuite sur la valeur de votre maison dès aujourd’hui.
Ce que cela signifie pour les acheteurs de maison :
En raison du faible inventaire, les acheteurs pourraient facilement se retrouver dans une guerre d’enchères. Le temps est un facteur essentiel dans un marché vendeur, vous devrez donc obtenir votre financement en ordre et obtenir une préapprobation pour un prêt avant de commencer votre recherche de maison. Nous pouvons vous mettre en contact avec un professionnel du prêt hypothécaire de confiance pour vous aider à démarrer.
2- LES ACHETEURS BÉNÉFICIENT DE TAUX HYPOTHÉCAIRES FAIBLES ET D’UN TERRAIN DE JEU PLUS ÉLARGI
Ne vous inquiétez pas, acheteurs de maison. Cette « nouvelle normalité » de l’immobilier présente également des avantages pour vous.
Par exemple, les gens avaient l’habitude de baser leur prochain achat de maison sur la distance à parcourir pour se rendre au travail ou sur le district scolaire public dans lequel elle se trouve. Mais maintenant, grâce à la pandémie qui déplace le lieu de travail, ils sont libres de réfléchir à ce dont ils ont besoin dans une maison pour en faire un endroit où ils veulent vraiment travailler, enseigner, faire de l’exercice, cuisiner et vivre.
Souvent, cela équivaut à avoir besoin de plus d’espace dans différents types de zones. La recherche de ces critères pousse les résidents à quitter les zones métropolitaines densément peuplées pour se diriger vers les banlieues. Et cet exode des villes est une bonne nouvelle pour les acheteurs : il ouvre davantage de possibilités Les acheteurs ont également accès à des possibilités de placement qu’ils n’auraient pas pu envisager avant la pandémie.
Les taux hypothécaires historiquement bas constituent un autre avantage pour les acheteurs. Le taux fixe moyen sur cinq ans est tombé à un niveau historiquement bas de 1,99 % en septembre, contre 3,04 % fin 2019 et 3,74 % fin 2018.
Grâce à ces taux, les acheteurs ont la possibilité d’acheter beaucoup plus de maisons qu’auparavant. Prenons cet exemple. Si un acheteur peut se permettre une maison de 500 000 $ en versant 120 000 $ (25 %), le paiement mensuel d’un prêt hypothécaire standard de 25 ans serait de 2 210 $. À l’inverse, avec un taux plus bas (disons 2,8 %), cet acheteur peut désormais se permettre une maison de 600 000 $, soit 100 000 $ de pouvoir d’achat supplémentaire, pour un coût de seulement 12 $ de plus par mois.
La bonne nouvelle est que les taux d’intérêt ne devraient pas augmenter de sitôt, et pourraient même rester à ces niveaux historiquement bas jusqu’en 2023.
Ce que cela signifie pour les propriétaires :
Si vous êtes lié par un prêt hypothécaire à taux fixe plus élevé pour les prochaines années, vous vous demandez probablement si c’est une bonne idée de le refinancer. Avec ces fonds supplémentaires, vous pourriez même choisir d’investir dans une résidence secondaire dans un nouvel endroit attrayant. Contactez-nous pour obtenir une recommandation auprès d’un professionnel du crédit immobilier de confiance ou d’un agent sur ces marchés.
Ce que cela signifie pour les acheteurs de maison :
Il est temps de déterminer le prix de la maison que vous pouvez vous permettre et d’établir un plan pour la trouver. Nous pouvons organiser une recherche pour vous afin de trouver les maisons qui répondent le mieux à vos nouveaux besoins, même si elles se trouvent dans des quartiers que vous n’auriez pas envisagés auparavant.
3- UNE ANNÉE RECORD POUR LES VENTES DE MAISONS N’EST QUE LE DÉBUT
Malgré les conditions apparemment défavorables pour les acheteurs, 2020 a connu un nombre record de ventes de maisons. Selon l’ACI, l’activité de vente de maisons a bondi de 46,5 % sur un an en septembre. Avec 20 000 transactions supplémentaires enregistrées, ce fut le mois de septembre le plus occupé jusqu’à présent. De plus, « de nombreux marchés immobiliers canadiens continuent de connaître des niveaux d’activité historiquement élevés alors que nous entrons dans le marché d’automne de cette année très étrange », a déclaré Costa Poulopoulos, président de l’ACI, dans un communiqué.
Une partie de la raison de ces ventes continues est que la pandémie a créé un changement de paradigme dans les modèles de l’immobilier. Par exemple, les besoins en matière de logement sont généralement résolus à la fin de l’été et au début de l’automne, ce qui coïncide avec le début de la nouvelle année scolaire. Grâce à l’enseignement à domicile et au télétravail, les acheteurs ont pu poursuivre leurs recherches de logement pendant les mois d’hiver traditionnellement calmes.
Une autre raison de la vigueur du marché est que l’épargne des ménages a atteint 28,2 % du revenu des ménages pendant la pandémie, un niveau extraordinaire que le pays n’avait pas connu depuis les années 1960, selon Statistique Canada. Les Canadiens qui ont pu conserver leur emploi, ainsi que ceux au chômage, ont manifestement fait de la croissance de leur épargne une priorité. Et il semble que les acheteurs canadiens utilisent cet argent pour l’immobilier.
Tout cela indique que le marché du logement est en bonne position à l’approche de la nouvelle année. Ainsi, même s’il semble différent de ce qu’il était auparavant, il est clair que les consommateurs considèrent l’immobilier comme un bon investissement.
Les mois à venir devraient fournir davantage d’indices sur l’orientation du marché au cours de l’année à venir, par exemple si les faibles taux d’intérêt et l’évolution des besoins en matière de logement peuvent maintenir les niveaux de demande élevés, ou si l’épuisement de la demande refoulée va refroidir les choses.
Ce que cela signifie pour les propriétaires :
Il est tentant de croire que les maisons se vendront toutes seules dans un marché comme celui-ci. Mais nous voyons encore des propriétés surévaluées et sous-commercialisées rester invendues. Nous pouvons vous aider à optimiser le processus de vente de votre maison afin que vous puissiez obtenir la meilleure offre possible.
Ce que cela signifie pour les acheteurs de maison :
La préparation est la clé du succès dans un marché de vendeurs comme celui-ci, mais ne vous laissez pas paralyser. Nous sommes là pour répondre à vos questions et vous offrir des conseils judicieux pour vous guider à travers toutes les options qui s’offrent à vous.
4- NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS GUIDER
Les chiffres nationaux de l’immobilier peuvent nous donner un pouls sur le marché, mais l’immobilier se passe chez nous. En tant qu’experts du marché local, nous pouvons vous aider à comprendre les subtilités du marché qui ont un impact sur les ventes et la valeur des maisons dans votre propre quartier.
Si vous envisagez d’acheter ou de vendre une maison avant la nouvelle année ou au début de 2021, contactez-moi pour planifier une consultation gratuite. Nous travaillerons avec vous pour élaborer un plan d’action pour atteindre vos objectifs.
Vous achetez un condo ? Découvrez ces incontournables – Une liste de contrôle AVANT d’acheter ici !
